Localisation : Place Foch (en face de la Mairie)
Conflits commémorés : 1870-1871, 1914-1918, 1939-1945, Indochine, Algérie
Marbrier : Augustin LESIEUX. Natif de Sombrin, d’extraction modeste, orphelin, c’est une rencontre avec un professeur de modelage d’Arras qui l’orienta vers la sculpture. Après quatre années aux Beaux-arts d’Arras, il rejoignit l’école de Lille qui, en 1899, le présenta à l’école nationale des Beaux-Arts de Paris. Mais rapidement il préféra apprendre directement sur le terrain dans les ateliers. Il exposa au salon des Artistes Français dont il fut membre dès 1902.
Date d'inauguration : 1921
Matériaux employés : Pour le groupe, pierre de Vilhonneur, pour le socle, pierre d’Euville
Descriptif : "Marianne tient par l’épaule un poilu enthousiaste et heureux du travail accompli. Elle vient, de son épée, de terrasser l’aigle impériale qui expire à ses pieds. Derrière le soldat, une borne frontière sur laquelle le nom de la patrie est gravée, évoque métonymiquement la raison de leur combat et de leur fierté. La représentation de Marianne avec son bonnet phrygien n’est pas très courante pour les monuments aux morts où l’on préfère les drapés à l’antique » . Cependant, la municipalité décida d’abandonner ce côté belliqueux de l’ensemble en remplaçant l’épée de Marianne par le laurier, et l’aigle a été soustrait de la représentation".
(Bibliographie : D’après B. Grailles. Mémoires de pierre. Archives départementales, 1992)
Coût et financement : 55.000 francs entièrement pris en charge par une souscription
Pour l'anecdote, la main de Marianne qui tenait l'épée fut cassée par un soldat allemand qui trouvait que c'était une offense à son pays (Marianne terrassait un aigle au sol). Une partie de la main fut récupérée et se trouve actuellement exposée au Musée dans la "salle du souvenir". Plus tard, la main fut restaurée et l'on remplaça l'épée par une couronne de laurier !
Pour plus de rensignements cliquez sur la photo, une visite sur le site du musée municipal s'impose.
