Depuis trois ans, c'est avec toujours autant de plaisir que je prends part à la cérémonie des prix du raid commando organisé par l'AOSOR de Guines.
Si je nourris, de par ma filiation et mes valeurs, un profond respect pour cette armée qui se met au service de notre pays, tant dans la protection du territoire national que sur les théâtres d'opérations extérieures, c'est aussi en tant que sportive que je mesure l'engagement physique de l'ensemble des équipes venues de tous horizons participer à cette 32e édition du Raid Commando de l'AOSOR.
Une épreuve physique en effet, où les compétiteurs ont dû déployer toutes les compétences nécessaires sur le terrain pour s'orienter de jour comme de nuit, dans des températures particulièrement basses, pour mener à bien le scénario qui leur était proposé par l'amicale des officiers et sous-officiers de réserve.
Cette année, j'ai eu plaisir à constater que les filles étaient de plus en plus nombreuses : elles ont toute leur place au sein de l'armée et peuvent apporter des compétences précieuses.
La cérémonie de remise des prix a été l'occasion d'un vibrant hommage rendu au Colonel Paul Warnault, fondateur de l'AOSOR, décédé il y a un mois à peine. C'est avec émotion qu'Emile Petit, maire de Landrethun-le-Nord et ami de Paul Warnault, nous a dépeint un homme engagé, qui a su tout au long de sa vie se mettre au service de son pays.
C'est une chance pour les jeunes volontaires formés par l'AOSOR de bénéficier d'un tel exemple, celui d'un honnête homme, et de pouvoir mettre ses pas dans les siens.
J'ai eu, pour ma part, la chance de pouvoir remettre la coupe offerte par Le Pas-de-Calais à une équipe conduite par un officier qui se démène en Seine-Saint-Denis pour transmettre aux jeunes la volonté, la persévérance, le dépassement de soi et leur donner ainsi les outils pour leur insertion. Cet équipe s'est distinguée par son sens de la discipline et du respect de l'autre, des valeurs utiles ...