Jeudi dernier avait lieu une réunion d’information concernant le futur chantier école. Huit personnes seront employées sur ce chantier d'insertion pour rénover une maison historique de la commune.

Un chantier école pour le patrimoine

La salle des fêtes était bien remplie ce jeudi après-midi pour une pre­mière réunion rassemblant les Guînoises et Guinois à la re­cherche d'un emploi et touchant le RSA en vue d'être sélectionnés pour un chantier école qui dé­marrera au début du mois d'oc­tobre et qui consistera à rénover une maison datant d'avant 1900 et située rue du Tahonet.

Une première information avait permis d'obtenir 96 inscriptions. La quasi-totalité était présente ce jeudi dans la salle des fêtes. Les personnes choisies auront pour mission de rénover entière­ment la bâtisse : « Seule la toiture a déjà été refaite car cela n'entre pas dans les compétences du chantier école, explique Marc Médine. Ils auront à refaire l'élec­tricité, la maçonnerie, les enduits, la plomberie, les menuiseries, les sanitaires... »

L'objectif de ce chantier sera également de préserver le patri­moine guînois : « Une maison de ce genre, à Guines, il n'en reste plus beaucoup », avoue le maire.

Une maison datant du XIXème. C'est donc aussi une partie de l'histoire de la commune qui sera préservée à travers le travail de ces huit employés, voire plus : «Le but est aussi d'aider ces per­sonnes à trouver un emploi. Il se peut très bien qu'un de ces em­ployés quitte le chantier école car on lui aura proposé du travail du­rant ce temps », poursuit-on du côté de la Municipalité. Une fois rénovée, cette maison sera clas­sée en logement social.

Ce n'est pas la première fois que la ville de Guînes organise un chantier école pour rénover une maison sur son territoire. La pre­mière fois remonte à 2010 et concernait une bâtisse de la rue du Château qui avait été trans­formée en deux appartements. La seconde remonte à 2013, rue Narcisse-Boulanger, avec la ré­habilitation de la maison des abattoirs.