Beaucoup de monde ont commémoré le mardi 11 Novembre
"la grande guerre"
Une journée de mémoire pour rendre hommage aux soldats morts pendant la 1ère Guerre Mondiale.
Pour ce 96ème anniversaire de la fin de la "Grande Guerre", élus de la commune, représentants de l’association des anciens combattants avec les portes drapeaux, autorités locales, enfants des écoles primaires de la commune mais aussi un nombre important de Guînois qui n'ont pas oublié de rendre hommage à tous les soldats morts lors de cette première Guerre mondiale, étaient tous au rendez-vous.
Cette cérémonie a commencé par une messe célébrée par l’Abbé HAZELART à l’église St Pierre Es Liens. Ensuite le cortège s’est rendu place du Maréchal Foch. Bernard Rivenet, Premier Adjoint, accompagné du Maire du conseil municipal des jeunes ont déposé une gerbe de fleurs au pied du monument aux morts. Ensuite Bernard Rivenet a continué par la lecture du message de Kader Arif, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la défense, chargé des anciens combattants. S’en est suivie la lecture des élèves de l’école primaire Jean-Bosco, d’une partie de l’histoire de Guînes pendant cette grande guerre, puis ce fut au tour des 11 coups de canon, le levé de drapeau, la minute de silence et la Marseillaise chantée par les élèves des écoles primaires de la commune et jouée par l’Harmonie Municipale de Guînes.
Ensuite le cortège s’est rendu au cimetière pour y déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, où les enfants ont lu une lettre d’un poilu au front et ont cité des soldats morts pour la France pendant cette guerre.
S’en est suivi le dépôt de gerbe sur les tombes Anglaises, Sidney Bown, André Guilbert et Félicien Péron.
Cette commémoration s’est terminée par le verre de l’amitié à la salle du Rez-de-Jardin de la mairie.
Message de Kader ARIF
Commémoration de la Victoire et de la Paix
Hommage à tous les « morts pour la France »
Message du 11 novembre 2014
Depuis plusieurs mois, la France se remémore la première année de la Grande Guerre dans le cadre d’un centenaire unanimement partagé. Les Françaises et les Français se mobilisent pour rendre hommage à leurs aînés et rappeler leur fierté à l’égard de l’histoire de notre pays.
Nous nous souvenons de ce 3 août 1914. De ce tocsin qui retentit dans les villes françaises et alerte la population. De ces millions de Français qui se mobilisent.
Nous nous souvenons avec respect et émotion de cette journée du 22 août 1914 qui dévoile l’horreur effroyable de la guerre. De ces 27 000 jeunes Français qui meurent au combat ce jour-là.
Nous nous souvenons de ce 12 septembre 1914, de ce sursaut français qui redonne foi en nos combattants et en la France.
Mais il nous appartient surtout aujourd’hui à toutes et à tous de nous souvenir de ce 11 novembre 1918, de cette paix que chacun de nos concitoyens croyait alors éternelle. Du courage de nos soldats, de la volonté de notre pays, des souffrances partagées des Français durant quatre années. De la force de la République qui jamais ne plia et du triomphe de ses valeurs. De nos soldats tombés ces dernières années sur les théâtres d’opérations extérieures pour perpétuer l’héritage de leurs aînés.
Depuis un an, le centenaire de la Grande Guerre mêle intimement mémoire familiale et mémoire nationale. Il est vécu dans chaque commune, chaque famille, chaque foyer. Il rassemble l’Etat, les collectivités territoriales et les associations. Malgré le temps qui passe et nous éloigne d’un siècle que cette guerre a ouvert, le centenaire mobilise les anciens combattants, les jeunes et au-delà nous les citoyens de notre pays autour de cette histoire.
Il témoigne de la réalité de la guerre, de sa brutalité, de son humanité aussi parfois, de son caractère mondial enfin, en particulier ce jour à Notre-Dame de Lorette à travers l’inauguration d’un mémorial où sont inscrits par ordre alphabétique les noms de près de 600 000 combattants de toutes nationalités morts sur les terres du Nord-Pas de Calais.
Ces 600 000 noms aujourd’hui gravés dans le marbre de l’histoire et dans la mémoire de l’humanité nous rappellent combien la mémoire de la Grande Guerre est une mémoire mondialisée et pacifiée.
Aussi, cette journée du 11 novembre est dédiée à la fraternité entre les peuples et à la paix.
Elle invite à la réflexion que chacun d’entre nous doit conduire sur la nécessité de préserver la paix, de défendre les fondements de notre République et de l’Europe et de garantir la place de la France dans le monde.
Kader ARIF,
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense,
Chargé des Anciens combattants et de la Mémoire